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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 17:35

Mr le Maire nous a informés qu'il abandonnait le projet de barreau routier à l'ouest du village faute de partenaires (État, CPA, Conseil Général...). La commune ne pouvant pas assurer seule le financement des études et des travaux, elle renonce finalement au projet. 

Le bon sens a finalement prévalu...

Nous tenons à remercier tous les signataires de la pétition (1700 personnes à ce jour) qui ont manifesté ainsi leur volonté de préserver ce territoire et ce paysage.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 21:20

Nous avons envoyé un deuxième courrier au Préfet de police Mr Gardère, c'est un mini dossier assez détaillé de 7 pages que l'on peut télécharger en cliquant sur le lien ci dessus.

Le sous Préfet, M Lucchesi, nous  confirme à nouveau dans sa réponse que ce sont bien le maire de Lambesc, M Bucki, et le conseiller général du canton, M Jacky Gérard, qui sont à l'origine du projet (contrairement à leurs déclarations respectives).

2ème réponse du sous préfet

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 13:06

Le collectif Lambesc Ouest a été reçu en mairie le mercredi 16 mai dernier pour s’informer de l’avancement du projet de piste et voie nouvelle à l’Ouest de Lambesc. Étaient présents : Le Maire accompagné de Jacky Gérard le conseiller général, Mr Calatayud adjoint délégué à la sécurité, Mr Alain Lagier (urbanisme), Mr Berga (déplacements) et Mr Venel en charge de la voirie. Jean Claude Pellegrin était aussi présent en tant que représentant de la profession agricole. Pour les représentants du collectif: Maya Dalençon, Jean Marie Haeffelé, Paul Rabarin, Bernard Rique et Marilyne Marrony.

Après avoir fait un rappel chronologique de l’itinéraire ITER, Mr le Maire nous a dit très rapidement que rien n’était encore décidé dans le projet de création d’une nouvelle piste ITER à Lambesc. Bien que le projet intéresse l’Etat et la mairie, il semble que, pour le moment, personne ne veuille assurer la maîtrise d' ouvrage, de plus le financement ne serait pas encore trouvé (sauf le CEA prêt à mettre quelques crédits). "Nous en sommes au point 0" a dit le maire.

A la question de la justification du nouveau tracé de piste, ont été évoqués les problèmes de circulation dans le centre et de sécurité pour les convois et les Lambescains, particulièrement au rond point des pompiers et de la gendarmerie, problèmes qui seraient apparus plus importants lors d’une réunion le 15 septembre 2011. Le collectif a fait remarquer que tout cela avait été étudié en 2007, voulait comprendre ce qui avait changé depuis et a signalé la longueur des procédures pour aboutir à la création éventuelle d’une nouvelle piste.

Jean Claude Pellegrin a défendu l'importance de l'agriculture à Lambesc et souligné les impacts sur la zone agricole, impacts que les élus ne semblaient pas vraiment mesurer. Il a également annoncé la création d'un syndicat local d'exploitants agricoles très prochainement.

La mairie réfléchit sur l’après ITER, notamment dans sa réflexion d’aménagement du centre. Elle défend l’intérêt et la nécessité d’une nouvelle voie à l’ouest afin de desservir les futures urbanisations de la zone Ours et le lycée potentiel, projets qui devront figurer dans le futur PLU.

En conclusion, la mairie a proposé, devant les interrogations du collectif, de demander au préfet une réunion avec le collectif pour le convaincre du bien fondé de cette nouvelle piste et d’avoir un temps d’échanges sur les projets d’aménagements et les enjeux en vue du PLU.

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 22:43

    Capturer magazine Lambesc

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 22:02

Lettre envoyée à la Mairie de Lambesc:

 

Monsieur le Maire (Commune de Lambesc),

 

Je vous écris en tant que touriste Canadien qui fréquente régulièrement le pays lambescain depuis plus d’une décennie, et qui voudrait pouvoir continuer à le faire. D'habitude, mes séjours chez vous durent quelques mois. Les dépenses de visiteurs comme moi, et nous sommes nombreux, à travers la location, et les achats quotidiens (alimentaires, vins, essence etc.) contribuent de façon significative à l'économie du village et de son pays. En plus, étant arrivé à la retraite, je prévoyais à l'avenir passer quelques mois chaque année sur la commune.

 

Ce qui m'attire à Lambesc, ce qui me rend un fidèle du pays lambescain, c'est son coté rural. Au contraire de tant de centres "touristiques", Lambesc est un village axé sur les gens qui y vivent. C'est donc avec consternation que je viens d'apprendre qu'il existe un nouveau projet de piste ITER : le barreau routier ouest. Je comprends qu'un village doit évoluer et que ceci implique des changements : soit. Je comprends également qu'un tracé court puisse paraître préférable à une route plus longue. Mais le quartier nord-ouest du voisinage de Lambesc est spécial. Regardons la carte du village (je vous conseille Google Earth ou bien Google Maps) : le quartier nord-ouest est la seule partie du pays lambescain rural qui n'est pas déjà coupée du village par un axe important de transportation, et ça de justesse étant donné la présence du TGV un peu plus à l'ouest. C'est cette spécificité rurale lambescaine qui serait à tout jamais perdue si le barreau ouest était construit, et ma connection avec le village amputée.

 

Dans le dernier numéro de Lambesc Magazine (mai-juin 2012, p 10), il est indiqué que le barreau ouest se présenterait comme un calme boulevard urbain aux franges boisées. Mais ce raccourci sera emprunté par toute la circulation s'acheminant de Salon vers le nord. Je dois dire que ça me fait penser au centre de St Cannat, ce qui n'est pas une belle perspective pour le touriste que je suis. En plus, dans le même texte, comme une des justifications du barreau ouest, on parle du besoin d'éviter la déviation de la circulation routière par le centre ville deux nuits par semaine pendant la transportation du matériel lourd pour l'ITER. Je suis entièrement d'accord qu'il faut préserver la tranquillité du centre ville, surtout la nuit, mais le problème dans ce cas ne se limite pas au contournement de Lambesc par des convois de poids lourds à 5km/h : la circulation libre serait entravée tout au long de la D15 et de la D7n pendant ces périodes de dérangement. Si on veut préserver le sommeil des lambescains en centre ville, il vaut mieux dire non à toute déviation nocturne : un barreau ouest ne serait pas requis dans ce cas là.

 

Je note qu'il y a d'autres justifications d'ordre local avancées dans le magazine : j'estime que, n'étant pas lambescain, je n'ai pas mon mot à dire là-dessus.

 

J'espère que mes commentaires ci-haut puissent contribuer à la discussion concernant le barreau ouest, et que peut-être ils apportent une perspective additionnelle au débat.

 

 

En vous remerciant de votre attention.

 

 

 

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 20:36

M. le Préfet Délégué pour la défense et la sécurité a répondu le 16/04/12 au courrier du Collectif de Défense Lambesc ouest demandant des informations sur le projet présenté par M. le Maire de Lambesc d'un barreau à l'ouest de cette commune.

Par ailleurs, M. le Sous-Prefet d'Aix en Provence nous a également répondu par courrier du 16/04/12.

Il ressort sans aucune équivoque de ces deux courriers que ce sont bien M. Bucki, maire de Lambesc, et M. Gérard, Conseiller général, qui sont à l'origine de cette demande d'étude de ce nouveau barreau à l'ouest de notre agglomération. La justification de ce barreau s'appuie exclusivement sur le passage des convois d'Iter dont le premier n'est aujourd'hui programmé qu'à l'horizon 2014.

Nous nous étonnons d'une part que le seul argument développé par ces courriers en faveur de ce barrreau, consiste à affirmer que, malgré les lourds et onéreux aménagements d'infrastructures réalisés ces dernières années, les convois traverseraient le centre urbain de l'agglomération. Chaque lambescain qui connaît bien notre commune pourra témoigner qu'il n'en est rien et qu'aucun convoi n'est susceptible de passer dans ce centre urbain.

D'autre part, l'échéance d'un nouveau barreau à 2015 nous semble totalement illusoire, d'autant plus que nous mettrons en oeuvre toute notre énergie à combattre ce projet traumatisant pour notre agriculture locale et nos paysages. Et dans ce cas, quel serait l'intérêt d'un nouveau barreau qui ne serait construit qu'après les besoins des convois d'Iter?

 Courrier Préfet Sécurité

 

Courrier sous Préfet

 

Ces deux courriers sont les réponses à notre demande d'informations du 8/04/2012:

courrier Préfecture 1Courrier prefet 2

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 18:30

 

 

vue 1

 

      Voici approximativement le projet de piste pour les convois ITER qui relierai la RD15 (route de Pélissanne juste avant le Canal de Marseille) à la RD7n (au départ de la déviation). Ce projet de piste se double d'un projet de route qui démarrerai au niveau de l'oratoire Ste Thérèse pour rejoindre la piste et faire tracé commun.

Le projet est il bien avancé ou encore à l'étude dans le cabinet du préfet, rien n'est encore sûr mais on peut déjà dire qu'une forte volonté municipale est à l'oeuvre pour désenclaver le quartier ouest.

Chacun pourra ici exprimer son opinion.

 

vue 2-copie-1

 

 

Un collectif d'habitants et de riverains s'est donc créé.

Pour nous au moins trois observations:

La première évidence est le gaspillage d'argent public car rappelons que plus de 10M€ ont été dépensés sur le seul village de Lambesc pour mettre en conformité les ponts et ronds points afin de permettre le passage des convois ITER. Le Conseil Général des Bouches du Rhône a financé 70% des dépenses et l'Etat 30%. Aujourd'hui il faudrait à nouveau refaire les études, enquêtes, travaux, expropriations... Dans le contexte actuel de réduction de dettes on ne comprend plus!

La deuxième est le gaspillage de terres agricoles fertiles, en effet une exploitation agricole d'un seul tenant est coupée en deux par le tracé, un projet de parc urbain vient amputer la moitié de sa surface; plus au nord, des vignes, des oliviers, la bastide historique de Mondésir. 

La troisième est le paysage saccagé. Il faut réaliser que cet espace existe aujourd'hui car toutes les municipalités précédentes ont su le protéger: Lambesc a toujours été agricole et s'est construit autour de ces terres en les préservant. Aujourd'hui on peut admirer la vue du village en venant de Pélissanne avec les champs à ses pieds.

Une page sera vraiment tournée si une route vient barrer la plaine cultivée.

070

 

Une pétition est disponible dans les commerces:

 

 

                     petition.JPG

Pour signer la pétition en ligne

Attention : pour que votre signature soit bien prise en compte, il est nécessaire de valider la pétition grâce au lien que l'on reçoit automatiquement dans sa boite mail personnelle après être allé sur le site et l'avoir signée.  

1850 personnes ont déjà signé la pétition dans le village.

 

Pour voir le compteur de la disparition des terres agricoles.

Pour voir la carte de la Disparition des terres fertiles des Bouches du Rhône.

 

 

droit de réponse

 

Lors de cette soirée réunissant 300 personnes il a été question du SCOT du Pays d'Aix. Chacun pourra constater que les grandes orientations du SCOT dans les extraits suivants n'ont pas du tout inspiré les projets pour Lambesc Ouest.   

 

 

Extraits du diagnostic du Shéma de Cohérence Territorial du Pays d'Aix (SCOT):

"Si certains abords de villes, villages et hameaux du Pays d'Aix ont été dénaturés par le mitage ou par des extensions urbaines peu maîtrisées, d'autres ont su conserver d'harmonieux fronts bâtis au contact direct d'une campagne intacte sans dilution du bâti dans un éparpillement pavillonnaire. La beauté des paysages naît du contraste entre les silhouettes baties des villages et leur ceinture naturelle ou agricole. Cette organisation traditionnelle, quand elle a été préservée, a permis le maintien de paysages d'entrée de ville (ou village) attractifs ou identitaires.

...Depuis une dizaine d’années, une troisième logique est apparue : celle du maintien du cadre de vie et des conceptions d’un développement plus durable pour le territoire. Cette dernière amène aujourd’hui à considérer les espaces naturels et agricoles existants à la fois comme un héritage à préserver et une source de richesse (au même titre que l’expansion économique et démographique).

...Aujourd’hui, le Pays d’Aix est à l’heure des choix. Saura-t-il positionner l’agriculture comme une composante majeure du projet de territoire ou est-elle amenée à devenir une composante résiduelle à l’image de certains territoires voisins ? La question est bien de savoir si le développement du Pays d’Aix se fera au détriment de l’agriculture ou si le territoire saura s’appuyer sur cette richesse et conserver une armature agricole suffisante à proximité des villes et villages, tant pour l’approvisionnement alimentaire local que pour le maintien du cadre de vie des habitants (maintien d’une armature verte naturelle et agricole)."

 

 

La richesse paysagère de Lambesc est fortement liée à la vitalité de ses espaces agricoles. Ils offrent des paysages «entretenus» à proximité immédiate du village. Nous avons la chance d'avoir conservé une perspective inchangée (ou très peu transformée) sur cette partie ouest du village.

Saurons nous la défendre et la préserver?

 

PAINT NAT1

piste-et-route.jpg    

En outre, l’enjeu de protection des espaces agricoles se situe bien au-delà de l’échelle communale où sont élaborés les projets: en effet l'idée est désormais acquise que la crise économique actuelle n'est pas qu'une crise financière et qu'elle trouve également son origine dans l'épuisement des ressources naturelles. Dorénavant, "les terres agricoles doivent être considérées comme une ressource non renouvelable à protéger dans la mesure où il faut au moins de 1000 à 10 000 ans pour former un sol" (Robert, 1992).

 

 "L'ampleur de la croissance "urbaine" sur les terres agricoles doit dans les prochaines années être fortement réduite. Des efforts importants de densité et d'économie d'espace doivent aussi être réalisés. Par ailleurs la localisation des extensions urbaines devra tenir compte systématiquement du potentiel agronomique des terrains pressentis. En effet toutes les terres ne se valent pas...Ainsi lorsque le choix de localisation des projets urbains est encore ouvert, l'enjeu de la valeur agronomique des sols devra être systématiquement posé au regard des autres critères."

Extrait du diagnostic du SCOT du Pays d'Aix.

 

La partie concernée par le tracé est classée Fz c'est à dire en alluvions modernes. Ce sont les sols jeunes des vallées, les terres calcaires limoneuses. Ce sont d'excellentes terres de culture.

 

Rappelons le mot d'ordre de la Chambre d'agriculture en 2012:

Les terres agricoles motifs d'un vrai combat. "La prise de conscience doit être collective: la population, les élus, les fonctionnaires d'état, les acteurs locaux afin de sauvegarder ce qui nous reste et de cesser de penser que la terre agricole est un réservoir dans lequel on vient piocher au gré de ses besoins collectifs."

"Au rythme de consommation actuel (1 200 ha par an), les terres agricoles des Bouches du Rhône auront totalement disparu dans un siècle." 

 

 

067

"La beauté de certains villages repose sur l’écrin naturel ou agricole environnant au sein duquel ils s’insèrent."

 

 

 

 

 

 

 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 12:30

 

Avec l'aimable autorisation de Mme Sylvie Durbet-Giono fille de Mr Jean Giono et des Editions Gallimard.



                                     blés

 

 

 

"II est évident que nous changeons d'époque. Il faut faire notre bilan. Nous avons un héritage, laissé par la nature et par nos ancêtres. Des paysages ont été des états d'âmes et peuvent encore l'être pour nous-mêmes et ceux qui viendront après nous; une histoire est restée inscrite dans les pierres des monuments; le passé ne peut pas être entièrement aboli sans assécher de façon inhumaine tout avenir. Les choses se transforment sous nos yeux avec une extraordinaire vitesse. Et on ne peut pas toujours prétendre que cette transformation soit un progrès. Nos “belles” créations se comptent sur les doigts de la main, nos “destructions” sont innombrables. Telle prairie, telle forêt, telle colline sont la proie de bulldozers et autres engins; on aplanit, on rectifie, on utilise; mais on utilise toujours dans le sens matériel, qui est forcément le plus bas (...)

On veut tout faire fonctionner. Le mot “fonctionnel” a fait plus de mal qu’Attila; c'est vraiment après son passage que l'herbe ne repousse plus. On a tellement foi en la science (qui elle-même n’a foi en rien, même pas en elle-même), qu’on rejette avec un dégoût qu'on ne va pas tarder à payer très cher tout ce qui, jusqu'ici, faisait le bonheur des hommes."



Extrait de Provence page 324 de Jean Giono éditions Gallimard collection Folio: «Un paysage dans lequel on est heureux...»1966


© Editions Gallimard  "Tous les droits d'auteur de ce texte sont réservés. Toute utilisation des oeuvres autre que la consultation individuelle et privée est interdite"


 

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