concernent l'abattage des pins de Bertoire prévu dans le projet communal d'aménagement du complexe sportif.
Les articles sont classés du plus récent au plus ancien:
concernent l'abattage des pins de Bertoire prévu dans le projet communal d'aménagement du complexe sportif.
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La journaliste de La Provence présente le matin du 30/11 à la réunion du stade a publié un article sur cette matinée:
Nous nous sommes rendus à la réunion qui s'est déroulée dans une petite salle du stade samedi 30/11/2013 au matin .
Des représentants des clubs de football et de rugby étaient là et ont expliqué leurs besoins:
- L'accès au petit stade n'est pas sécurisé pour la traversée de la route par les enfants surtout lors des rencontres; il leur faut un emplacement dans l'enceinte du grand stade.
- Il y a besoin vis à vis du nombre d'enfants inscrits et du problème répété d'occupation du grand stade.
Il y avait l'expert en arbres qui a donné à nouveau les explications et démonstrations des pins affaiblis: tous seraient affectés par le champignon "phellin du pin" mais seuls quelques uns le manifesteraient extérieurement; le risque est la casse du pin lors des coups de vent; sont dangereux potentiellement ceux qui hébergent plus de 3 champignons visibles; quelques pins menacent également de casser à l'intersection des charpentières (fissures).
Nous étions une quarantaine en tout (mairie, riverains, collectif, associations...) et plusieurs personnes sont intervenues pour faire connaître leur désaccord sur l'abattage général des pins.
Mr le maire a redit le besoin de logements sociaux, la menace réelle des pénalités si nous n'en construisons pas rapidement: il veut se servir du petit stade pour construire car il n'a pas d'autre lieu pour l'instant.
Il a rappelé son obligation de mise en sécurité du parcours.
Il a conclu en disant qu'il allait demander l'étude d'impact sachant que cela retarderait le projet.
Nos remarques et conclusions:
- Nous avons lancé la pétition pour alerter sur la destruction de la pinède dans ce projet de stade, également pour donner aux lambescains la possibilité d'exprimer leur attachement à ces pins. Le problème du captage nous semblait minimisé, d'autant qu'une procédure obligatoire était écartée, la dimension paysagère était aussi complètement occultée.
Par la suite, nous avons demandé à la mairie qu'une véritable étude d'impact soit réalisée afin d'analyser les besoins, les solutions alternatives et la prise en compte d'autres composantes (captage, assainissement, logements sociaux...) qui relèvent d'un grand projet d'ensemble.
Concluons en rappelant que nous ne sommes pas opposés à un projet sportif alternatif moins destructeur.
A ce jour 900 signatures sur la pétition.
Nous avons répondu vendredi soir à l'invitation de la mairie pour une rencontre sur le parc sportif.
Étaient présents Mr le Maire, M. Berga (élu déplacements et cadre de vie), Mme Motta (adjointe à la culture), un expert en arbres Mr Bigel Robert; le paysagiste, l'architecte et le maître d'oeuvre du projet; Mr Sanmartin (directeur général des services de la commune), Mr Ferrand (service environnement) et JJ Nicolas (services techniques).
En face 2 personnes riveraines du projet (Notre Dame de la Rose et avenue de Verdun), un riverain des Hauts de Lambesc F Parizot et 3 représentants du collectif: Mme Dalençon, Mr Rique et Mlle Marrony.
Les arguments et justifications du projet coté mairie sont en résumé: Il faut construire des logements sociaux sur Lambesc (actuellement 6%, 25% sont nécessaires pour être en conformité avec la loi SRU) sinon nous subirons des pénalités (200 à 300 000€ par an) et une augmentation des impôts. La commune manquant de foncier, le petit stade a été choisi pour sa situation centrale et facilement mobilisable: il faut donc le déplacer. Il n'y a que l'emplacement de la pinède pour créer ce nouveau stade à proximité des écoles, site d'autant plus justifié que les arbres sont malades ou affaiblis (60% selon l'expert) et sont un risque pour les utilisateurs actuels.
L'expert revient samedi prochain (30/11) sur le site de la pinède à 10h pour montrer les attaques du champignon "Phellin du pin" ainsi que les fentes pouvant provoquer la chute de branches.
Les lambescains sont invités à venir nombreux.
D'après Mr Bigel, ces pins pourraient dater d'après la 1ère guerre mondiale, une partie atteindrait donc la centaine d'années, la moyenne d'âge de fin de vie de cette espèce étant de 120 ans. Il a été mandaté par la commune pour établir un avis lundi dernier. Il n'a pas fait de diagnostic sanitaire (avec établissement d'inventaire et d'état arbre par arbre).
Par ailleurs, le nouveau stade mesurerait à peu près les mêmes dimensions que l'actuel petit stade (en face de Carrefour) avec une piste d'entraînement de 300m autour qui en augmenterait l'emprise.
Des arbres feuillus seraient replantés, le parc serait cloturé intégralement pour protéger des incivilités.
Le projet répond aux besoins exprimés par les associations sportives et les écoles. L'information du projet a été faite en juin 2013 au COSEC. le coût du projet a été établi en fonction du code des marchés publics.
De notre coté, les riveraines ont insisté sur l'agrément des lieux actuels, son accès libre, l'usage répété des enfants, familles et sportifs, les nuisances hydrauliques qu'ils auront à subir suite à l'abattage, le désordre occasionné sur les animaux nombreux dans cette pinède (geais, écureuils...)
F Parizot a soulevé la mutualisation nécessaire des équipements sportifs avec les communes limitrophes, l' absence de solutions alternatives et de concertation puisque les riverains n'étaient pas au courant (= utilité de la pétition).
Nous avons fait valoir la nécessité d'une réelle étude d'impact justifiant les besoins en équipements, évaluant toutes les incidences et listant les solutions alternatives (d'où le dépôt de notre recours), nous avons argumenté sur le captage et sa nécessaire protection, la trouée paysagère vue de loin totalement absente dans l'étude du projet, l'attachement des lambescains à ce lieu (que la mairie n'a pas mesuré), la précipitation pour abattre ces arbres, la nécessité d'aider cette pinède à se régénérer en isolant des périmètres qui ne seraient plus tondus ou piétinés afin de favoriser la repousse de jeunes pins en remplacement de ceux plus âgés ou affaiblis...
Nous nous réfèrons à l'AEU (l'approche environnementale de l'urbanisme est le document guidant la commune dans ses réflexions d'aménagements): il y est demandé que soit renforcée la coupure naturelle de Bertoire, de plus il désigne Lambesc comme bien doté en équipements sportifs.
Nous avons enfin rappelé notre position citoyenne et apolitique et notre action respectueuse du droit. Nous souhaitons que les Lambescains puissent s'exprimer et donner leur avis d'où la distribution de la pétition qui atteint les 600 signatures en 15 jours.
A la demande de Mr le Maire nous publions l'article du magazine municipal sur le projet de complexe sportif:
Monsieur le Préfet,
Par arrêté préfectoral n° AE-FO9313P0986 du 12 septembre 2013, vous avez décidé de ne pas soumettre à étude d’impact le projet de défrichement présenté par la commune de Lambesc, conformément à la procédure au cas par cas définie dans le code de l’environnement. En tant que membres d'un vaste collectif de défense de l’environnement de Lambesc, nous souhaitons déposer un recours gracieux à l’encontre de cette décision.
Notre recours s’appuie sur les deux éléments suivants :
1. Sur le fond tout d’abord du dossier, nous contestons le bien fondé de cette décision eu égard à l’ampleur du projet de défrichement, à la sensibilité environnementale, patrimoniale et paysagère du site sur lequel il est prévu et sur l’absence de comparaison objective de solutions alternatives étudiées.
Le projet porte sur le défrichement de plusieurs parcelles d’une surface totale de 10 800m2 situées au cœur de l’agglomération lambescaine et qui en constituent le poumon vert. Il concerne la suppression de plus d’une centaine de très beaux pins de plusieurs dizaines d’années et en excellent état. Il nous apparaît donc que ce projet de défrichement est tout sauf anodin et qu’une étude sérieuse et argumentée sur les enjeux qu’il représente est au minimum nécessaire. La qualité écologique de ces boisements ne fait, pour nous, aucun doute et nous pensons qu’un inventaire floristique et faunistique serait à réaliser avant de procéder dans l’urgence à l’abattage de ces arbres.
Cette pinède est également un espace très fréquenté par le public ; un parcours de santé y a été installé il y a quelques années et est aujourd’hui très pratiqué. De plus, situé à proximité d’écoles et d’un collège, il est utilisé à des fins ludiques par de nombreux enfants. C’est un espace de promenade pour tous.
Par ailleurs, cette pinède est située sur une petite hauteur dominant le centre ville ancien et constitue un élément paysager fondamental de notre agglomération. Il représente un point d’appel visuel qui apporte une touche végétale au milieu de zones construites ; il permet par exemple de mieux intégrer l’architecture du collège Jean Guéhenno et les abords du stade : grillage, vestiaires,…Sa suppression aurait un impact non négligeable sur les perceptions proche et lointaine de nombreux points de vue de la commune. Il nous semble que la réalisation de photomontages objectifs montrant la situation une fois le défrichement fait est indispensable pour bien mesurer l’enjeu qu’il représente pour le paysage lambescain.
Enfin, ce défrichement va s’effectuer à proximité immédiate de captages d’eaux qui alimentent une partie de l’agglomération et pour lesquels la commune tarde à faire définir les périmètres de protection. Le dessouchage des pins qui poussent à même la roche va nécessiter une fracturation du substratum rocheux qui peut conduire à rendre plus vulnérable la ressource aquifère. Au-delà de l’opération de défrichement, les constructions envisagées par la commune présenteront également un impact sur cette ressource qui n’a pas été aujourd’hui étudié.
Pour l’ensemble de ces raisons techniques, il nous semble qu’une étude d’impact est indispensable pour bien mesurer les conséquences du projet proposé et du défrichement qui en est la première étape irréversible. Cette étude d’impact devrait également analyser toutes les solutions possibles pour répondre aux besoins d’aménagement exprimés par la commune, sujet qui n’a jusqu’à présent absolument pas été traité, la commune ne présentant qu’une seule et unique solution sans impacts comparatifs.
2. Nous contestons ensuite cette décision sur la forme ; comme le porte votre arrêté préfectoral dans ses attendus, le dossier de demande de défrichement a été réceptionné par vos services le 12 septembre, considéré comme complet le même jour qui correspond aussi à la date de l’arrêté. Nous contestons qu’en si peu de temps, une analyse sérieuse des enjeux du projet ait pu être menée par vos services. Il nous semble qu’une certaine précipitation, dictée par des considérations autres que la prise en compte de l’environnement, a du exister pour instruire cette demande, précipitation qui peut souvent conduire à commettre des erreurs d’appréciation. Car, comme nous l’avons montré ci-dessus, cette demande de défrichement n’est pas exempte d’impacts et aurait du faire l’objet d’une analyse plus approfondie.
Pour l’ensemble des raisons ci-dessus exposées, nous déposons donc, au titre de notre collectif, un recours gracieux contre cette décision en demandant, à minima, qu’une étude d’impact sérieuse et documentée, comprenant des photomontages objectifs du site après travaux et une comparaison de solutions répondant aux besoins exprimés par la commune, soit imposée avant tout démarrage des travaux.
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, nos respectueuses salutations.
Nous nous mobilisons contre ce projet qui offre certaines ressemblances avec les menaces qui pèsent sur le quartier ouest, nous y reviendrons.
De façon générale les changements et aménagements dans une commune comme Lambesc sont bien sûr inévitables mais ils faut bien y refléchir au préalable car notre commune est particulière et est vécue comme telle par ses habitants grâce à un passé très riche et une configuration remarquable.
Pour en venir à ce qui nous préoccupe:
1- Tout d'abord rappelons que la commune a signé une charte de développement durable (ainsi que les 33 autres communes de la CPA) où elle s'engage à:
- préserver la biodiversité, les ressources et le patrimoine,
- instaurer un environnement respectueux de la santé et de l'homme
- lutter contre le changement climatique et adapter le territoire.
Dernièrement à la réunion du Scot du 5 novembre, Mr le Maire a demandé que soit recommandé dans les documents intercommunaux, la plantation d'arbres en prévision du réchauffement climatique.
Mais par ailleurs, il est projeté d'abattre et de défricher 119 pins occupant 10 800m2 sur la colline de Bertoire dès cet hiver, c'est à dire le plus rapidement possible.
2- Ce projet est en pleine contradiction avec les objectifs de l'AEU: respecter l'environnement et améliorer la qualité de vie en valorisant le patrimoine urbain, architectural et historique. D'ailleurs l'AEU ne conseille nulle part l'abattage de la pinède pour implanter un nouveau stade, tout au contraire elle désigne la pinède comme une continuité écologique à renforcer.
L'AEU spécifie également que les équipements sportifs sont performants et suffisants.
Nous pensons donc que ce déplacement de stade est surtout destiné à urbaniser, à tout prix, l'espace libéré en face de Carrefour. Cette volonté a d'ailleurs été confirmée lors de la réunion en mairie du 22 novembre dernier. Le besoin de logements sociaux ne doit pas occulter la valeur patrimoniale de cette pinède.
3- Par ailleurs, le PLU règlementaire a été mis en suspend avec la démarche AEU volontaire, entreprise par la commune durant son mandat. Dans l'élaboration d'un PLU il y a un diagnostic environnemental: a t-il été effectué dans l'AEU? si oui, que dit-il de cette pinède, si non, nous avançons donc sans réflexion. Ce diagnostic, lorsqu'il sera posé, confirmera de façon certaine le grand rôle du végétal dans l'attractivité résidentielle, touristique, économique de Lambesc. Il qualifiera d'essentiel cet espace boisé relié à un grand massif, qui s'inserre et vient côtoyer le bâti. Il faut remarquer la similitude avec la plaine agricole à l'ouest, tout aussi essentielle dans la perception du village et de ses points de vue, elle aussi menacée par les projets de fonctionnalité.
4- Ce sont en effet les fondements de notre perception du village qui sont attaqués, en voulant faire "fonctionner" Lambesc on va le banaliser en détruisant ce qui le met en valeur.
La pinède de Bertoire est le point haut au sud du village, elle est visible de beaucoup d'endroits, elle couronne et adoucit l'architecture cubique du collège. En défrichant cette pinède on abîme la silhouette identitaire si particulière de Lambesc. Des photomontages ont été promises lors de la réunion en mairie.
5- Le pin est aussi un symbole du paysage provençal. Le pin blanc de Provence dont l'existence est attestée dans la région depuis au moins 3 Mons d'années a été abusivement appelé pin d'Alep. C'est un colonisateur qui peut pousser là ou rien d'autre ne pousse et qui affectionne les roches calcaires fissurées. Il a donc le mérite d'être présent sur ce plateau aride et rocheux.
C'est aussi un être vivant qui respire: il absorbe le CO2 et le transforme en oxygène. Il a un rôle actif dans notre environnement et bien de communes apprécieraient avoir cet espace boisé près des écoles de leurs enfants, il est souvent appelé par les lambescains " le poumon vert de Lambesc".
L'expert en arbres affirme que 60% des pins sont affaiblis ou malades, il nous invite à une démonstration sur place samedi prochain (30/11) à 10h.
6- Cette pinède a enfin un rôle "culturel" de par l'attachement de chaque lambescain à ce lieu. L'abattage de ces pins sera vécu comme un sacrilège et une transgression des limites.
7- Plus concrètement, l'implantation de ce projet à cet endroit rend sensible au vent tout le périmètre du complexe sportif (nécessité de couvrir les tennis, les stades quant à eux seront impossibles à abriter du mistral).
Il rend sensible au bruit l'espace des écoles (bruit des stades et peut être aussi de la N7 en contrebas)
Dans la précipitation la mairie devance la mise en place des périmètres de protection du captage d'eau de la ville situé en bordure du projet, ce qui lui a valu un courrier de rappel de l'Agence Régionale de Santé.
Pour toutes ces raisons, nous avons déposé un recours auprès de la Préfecture afin de que soient étudiées toutes les incidences de ce défrichement, nous avons distribué une pétition pour que soient informés les lambescains et qu'ils aient une possibilité de donner leur avis. A ce jour 600 personnes l'ont signée (elle a été distribuée 15 jours plus tôt).
Photo extraite du site de Lambesc
Un nouveau projet municipal vient de voir le jour, projet qui implique d'abattre et arracher 119 pins sur Bertoire pour pouvoir déplacer le petit stade (en face de Carrefour) à coté du grand stade actuel.
La pétition a reccueilli 900 signatures en 1mois...
Des affiches ont été collées sur les panneaux publics de Lambesc:
concernent le barreau routier prévu à l'ouest de Lambesc:
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